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Rien ne se perdait

Rien ne se perdait

Les poils séchés étaient achetés par les plafonneurs. Les marchands réalisaient des chapeaux, des paillassons etc. Les rognures et les cornes servaient à fabriquer les colles. Les écorces épuisées de tanin étaient transformées en briquettes.

La finition du cuir

Il s’agit d’apprêter et d’assouplir le cuir après le tannage. Cette opération s’appelle le corroyage. Les peaux étaient ensuite reprises par les artisans locaux (cordonniers, bourreliers, selleries etc..), .mais aussi commercialisées au Luxembourg, en Allemagne et en France.

 

Le tram offre de grandes possibilités pour l’essor de la ville par le trafic considérable de toutes ces marchandises : productions de tanneries, grumes, de moulins à farine et écorces.

 

Le déclin des tanneries à Houffalize est dû à la "concurrence des cuirs américains et de l’introduction des procédés rapides de tannage qui n’exigeaient plus l’emploi des écorces" (1). La disparition des tanneries est définitive à la moitié du 20ème siècle.

(1) Simonet Amy et Caprasse Jean-Marie, Le canton de Houffalize III – Inventaire archéologique de l’arrondissement de Bastogne des origines au XIXe siècle, 1985, Editions du CRIL, page 145.

 

Le tram à Houffalize

En 1889, la Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux inaugure une ligne de tram reliant Houffalize à Bourcy (en passant par Hardigny, Vissoule, Cowan) qui facilite :

Le déplacement des voyageurs. De Bourcy, ils allaient à Gouvy ou Bastogne d’où ils prenaient des correspondances vers d’autres destinations. A cette époque, Houffalize est déjà une destination touristique et même thermale (l’eau de la Source des Moines étant recommandée par les médecins pour soigner entre autres l’insuffisance rénale, l’artériosclérose, les irritations, la congestion du foie, etc).

Le développement commercial et industriel de la ville (transport de marchandises comme le bois, les produits de brasserie, tanneries, moulins à farine et à écorces).

Le courrier postal grâce à une petite boite aux lettres noire, fixée à l’arrière du wagon, comme sur tous les trams vicinaux d’ailleurs.